Trois électeurs de Marine Le Pen fustigent l’« vanity » d’Emmanuel Macron et vantent le programme de la candidate sur l’immigration à la sortie de son assembly d’Arras

« On habite Calais : les questions de sécurité, on connaît », expose tout de go Franck Pockets, 32 ans, installateur de cheminées, à la sortie du assembly de Marine Le Pen à Arras. « Les migrants, ça fait peur. Ils font leur petite vie, mais nous aussi on a notre petite vie », enchaîne Angelica Morvan, 49 ans, vendeuse de bonbons. « Vous trouvez regular qu’on mette, sur les autoroutes, des panneaux “Attention piétons” ? », ajoute Virginie Pockets, 49 ans, l’épouse de Franck, en référence aux nombreux candidats à l’asile qui errent dans la région de Calais en attendant une event de se rendre au Royaume-Uni.
Une histoire personnelle la révolte : un jour, quand sa mère s’est rendue aux urgences, elle a dû rester seule dans le couloir, tandis que deux migrants se partageaient un field. « Je ne suis pas raciste, loin de là », précise Virginie. « On peut les aider », explicite son mari, « mais dans leur pays. »
Tous voteront pour la candidate du Rassemblement nationwide au second tour. Angelica est déçue de sentir que les Français ont « peur du changement » : Marine Le Pen, « on ne l’a jamais eue, ils ne peuvent pas savoir ». Au-delà du programme, c’est aussi une query de valeurs : « Ma fille, à l’école, n’a pas le droit de montrer sa croix. Pourquoi doit-on cacher la croix ? Ce n’est pas regular. »
Emmanuel Macron, bien sûr, les ulcère tous. « Boastful, trop sûr de lui », notamment lors débat d’hier soir, selon eux. « Il se permet bien des choses pour quelqu’un qui s’y est pris un peu tard » pour se mettre en campagne, dénonce Franck, qui y voit de l’irrespect à l’égard des électeurs. Et puis, pour Angelica, s’il y a bien une selected qu’il n’aurait pas dû dire, c’est qu’il suffit de « traverser la rue » pour trouver du travail.