Vendredi, interrogés par un sénateur de l’opposition, les responsables de la Défense ont révélé que l’abandon de l’accord français était assorti d’un prix élevé. « Les contribuables devront donc débourser 5,5 milliards de {dollars} pour des sous-marins qui n’existent pas ? » a demandé la sénatrice Penny Wong lors d’une audition à Canberra.
« Le règlement ultimate négocié sera dans les limites de ce prix », a répondu le secrétaire adjoint du ministère de la Défense, Tony Dalton. Il a déclaré que le montant precise n’était pas encore clair automotive les négociations avec Naval Group étaient en cours.
Le ministre des Funds, Simon Birmingham, a défendu la décision d’abandonner l’accord français comme « nécessaire pour les décennies à venir ». « Il convient d’admettre que nous savions que les conséquences seraient importantes », a-t-il déclaré.
Des enjeux en mer de Chine méridionale
Scott Morrison avait précédemment déclaré que la décision d’opter pour des sous-marins à propulsion nucléaire était motivée par l’évolution de la dynamique dans la région Asie-Pacifique, où la Chine affirme de plus en plus ses revendications sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale.

Le Premier ministre Australien Scott Morrison.
MARK GRAHAM
Ce revirement a provoqué la colère de Paris, le président français Emmanuel Macron accusant le dirigeant australien d’avoir menti sur l’avenir de ce contrat d’une valeur initiale de 50 milliards de {dollars} australiens.
Selon une étude publiée en décembre par l’Institut australien de politique stratégique, le programme AUKUS coûtera plus de 80 milliards de {dollars} et prendra des décennies avant d’être opérationnel.