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CHRONIQUE. Il triomphe, tord les bras socialistes et fait plier leurs échines. Personne n’ose dénoncer vraiment ce qu’il est. Il y a pourtant de quoi dire.

© THOMAS COEX / AFP
Par Michel Richard
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Les médias sont-ils trop complaisants vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon ? C’est une bonne query. Ils le sont en toute hypothèse infiniment moins que les socialistes qui se sont ralliés à sa férule et même que ces éléphants et caciques locaux qui s’y sont refusés.
On connaissait la capacité de séduction du chief Insoumis, à coups de harangues talentueuses, propositions radicales et anathèmes impitoyables. On le savait en place de power, caracolant devant des Verts patraques et un PC et un PS lilliputiens. On ne doutait pas qu’il en userait sans vergogne. On n’en revient tout de même pas de la soumission qu’il a suscitée. Rien n’y résiste.
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