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D’events manquées en trahisons, de Gaulle, Mitterrand et Chirac ont quitté le pouvoir usés, assistant parfois de leur vivant à leur mort politique.

© PATRICK KOVARIK / AFP
Par François-Guillaume Lorrain
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En 1965, le général de Gaulle avait 75 ans. François Mitterrand, en 1988, 72 ans. Jacques Chirac, en 2002, 70 ans. Emmanuel Macron, à l’orée d’un second mandat, a aujourd’hui 44 ans. Cet âge au moins le préservera d’un crépuscule qui a enténébré des fins de lengthy règne parfois cacochymes. Le protègera-t-il des avanies, sociales, politiques, qui ont jusque-là marqué ces reconductions ? L’un de ses défis sera de faire mentir l’histoire de la Ve République, toujours cruelle pour des présidents qui ne surent jamais transformer l’essai ou prolonger les réussites du premier septennat. Ils quittèrent la desk du pouvoir, usés, dépités, ravagés, assistant parfois de leur vivant à leur mort politique.
Dès les résultats du 19 décembre 1965, on aurait pu deviner que le second mandat gaullien ne sera…
De Gaulle – Penser, résister, gouverner
Son nom est devenu synonyme d’une France libre et puissante. De Gaulle, l’homme de l’appel du 18 juin s’est imposé dans l’histoire d’abord comme un rebelle, un résistant puis comme un chief politique charismatique, en France comme à l’étranger. Adoré, haï du temps de sa présidence, il est devenu après sa mort un mythe, un idéal d’homme politique qu’à droite comme à gauche on se prend à regretter.
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