
Réservé aux abonnés
ENTRETIEN. À l’event de la sortie de « Noir, textes et dessins », l’écrivain se livre à une réflexion sur la mort, la guerre en Ukraine et les Gafam.

Propos recueillis par Sébastien Le Fol et Saïd Mahrane
Publié le
Lien copié
Copier le lien
On râle, on casse, on consomme, on juge, on pollue, on jalouse, en oubliant un attribut capital de notre existence : la mort. Est-ce l’oubli de cette fin universelle qui conduit l’homme, et d’abord l’Occidental, à ces travers permanents ? Ou est-ce la perspective d’une vie multiséculaire promise par la science ? Ou encore la mort de Dieu, qui obstrue l’horizon ? À la suite d’une chute en 2014, Sylvain Tesson a failli mourir. Depuis, il croque la vie et croque la mort, avec un crayon qui dessine des trépassés et non des phrases de récit de voyage. Dans un préambule à son recueil de dessins chez Albin Michel*, l’écrivain nous rappelle à notre kind : « L’homme se croit immortel. C’est sa grandeur, c’est sa faiblesse. Négligeant l’inéluctable, déniant le fait que tout se joue dans un sursis…
Illustrations : Dusault pour « Le Level » – Sylvain Tesson (x2)
De Gaulle – Penser, résister, gouverner
Son nom est devenu synonyme d’une France libre et puissante. De Gaulle, l’homme de l’appel du 18 juin s’est imposé dans l’histoire d’abord comme un rebelle, un résistant puis comme un chief politique charismatique, en France comme à l’étranger. Adoré, haï du temps de sa présidence, il est devenu après sa mort un mythe, un idéal d’homme politique qu’à droite comme à gauche on se prend à regretter.
Commenter
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Level.
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Level.